Si mes yeux se fermaient Privés de la lumière du jour Mon amour, pour te garder Je t’aimerais sans retour Et de mes doigts volages Je réapprendrais ton visage En y devinant ses contours Tendrement, je les couvrirais De caresses, de baisers Dans l’étreinte passionnée La soif de nos corps j’assouvirais Sur la paume de mes mains J’écrirais nos rêves de demain Et sur la pierre de mon cœur Je graverais le mot bonheur Au creux de mon âme Je raviverais la Flamme D’un amour pur et éternel Qui serait autre que charnel
* Une enfance difficile marquée par un manque de câlins, de contact, de toucher, d’attention, de valorisation, de froideur et de maltraitance crée à l’adolescence et plus tard à l’âge adulte un besoin d’amour inassouvi. J’y ai été moi-même confrontée. Ce qui m’amène à dire que le besoin de tendresse est tout aussi vital que le besoin de se nourrir. De ce manque d’amour, il en découle à l’âge adulte une grande souffrance. Un vide existentiel que rien ne peut combler. Cette sensation de vide et de manque s’étant bien sur enracinée dans l’expérience de l’enfant délaissé, maltraité, abandonné… * Et l’on peut tomber ainsi dans la spirale de la « dépendance affective ». Avec un désir profond d’être aimé quel qu’en soit le prix. Ce qui bien souvent a pour conséquence une suite d’expériences négatives, d’échec, aussi bien en amour qu’en amitié. Les relations s’effritent et au final font l’objet d’un sentiment de rejet, de souffrance, d’abandon, de la part des autres. La personne se sent isolée, incomprise, condamnée à une existence solitaire. Ancrée aussi dans la croyance que le bonheur ne peut exister pour elle. Persuadée que nul ne lui apportera le soutien émotionnel, dont elle a tant besoin. * Pour en sortir et se reconstruire il est essentiel de déceler les origines de ces douleurs récurrentes. Apprendre à s'apprécier, renforcer sa confiance en soi, sachant qu’en grande partie ces souffrances ont pris racine dans l’enfance. Cette démarche ouvrira à l’amour, à la possibilité d'aimer et d'être aimé en retour. Mais l’erreur est de croire que seul l’amour comblera toutes ces blessures.
Quand j’ai poussé la grille du jardin L’air était doux et léger ce matin Ah ! Je les attendais tous ces beaux jours Que la nature a préparés avec amour
Libérées de leurs robes d’hiver Les fleurettes dansent à la lumière Tu m’as invitée à prendre ta main Près de l’allée où pousse le jasmin
Nous avons longuement marché Traversant les prés couverts de rosée Le vent jouant dans ma chevelure d’or A caressé et réchauffé mon corps
Il est arrivé ce joyeux printemps L’hirondelle nous ravit par son chant Et porté par le zéphyr, le papillon Aux ailes frêles irisées de marron
Goulument s’abreuve à la rosée des fleurs Et s’enivre de leur odeur Là, tes bras m’étreignent et tu me souris L’un de l’autre, toujours épris
Une femme est l’amour, la gloire et l’espérance Aux enfants qu’elle guide, à l’homme consolé Elle élève le cœur et calme la souffrance Comme un esprit des cieux sur la terre exilé. – Gérard de Nerval
Femme, Tu donnes la vie Tu en es porteuse Quel bel acte d’amour ! Par ton courage, ta ténacité, Ta persévérance, ton intelligence Et bien souvent tes combats Le poing levé et les larmes Tu embellis la vie Tula rends tellement plus vivable Certes, le sacrifice ne t’ai pas étranger Car ton coeur est don, amour et pardon Tes silences sont parfois des prières secrètes Et tes mains apportent tant de bien-être
Femme, ta beauté de coeur est parfaite Mais quand ta silhouette ondule Les cœurs battent et chavirent Ton sein est un havre de paix Un doux refuge où l’on se sent aimé
S’il fallait définir l’Amour Dis-moi par où commencer Comment dessiner les contours De l’infiniment secret
Silencieux dans l’ombre Scintillant quand je sombre Souffle d’espoir sur mes pleurs Délicieux à étreindre Impossible à éteindre Il brûle au fond de nos cœurs Amour éternel quand passent les jours Que passent les nuits l’Amour ne faillit pas Amour éternel quand passent les jours Que passent les nuits L’Amour ne faillit pas Et si je n’ai pas l’essentiel Dis-moi comment espérer Ce tendre et doux parfum du ciel Dis-moi comment l’accepter Si je n’ai pas l’Amour Je ne suis rien
Le tic- tac de l’horloge rythme les heures Où les minutes et les secondes se bousculent Au déclin du jour quand vient le crépuscule Dans les brumes du temps elles se meurent
Le ciel se drape alors d’un voile invisible Hostiles à la nuit s’agrippent les ombres Mystérieuses elles émergent en nombre Sombres à l’œil nu imperceptibles
La lumière s’est dissipée et un ciel couvert De noirceur ténébreuse presque sans vie Est comme suspendu loin de tout bruit Le silence a surgi et couvre l’atmosphère
Au tic-tac de l’horloge scande les heures Légères les brumes de l’aube s’évaporent Un nouveau un jour s’éveille, s’anime, se colore De mille éclats et la vie renait en son coeur
L’espoir est cette fenêtre dans le Ciel Ouverte sur les choses invisibles Qui les voit comme existant déjà Doutes, luttes sont notre lot ici-bas La victoire appartient à celui qui combat Quand les fenêtres s’ouvrent dans le Ciel Pour celui qui croit tout devient possible
L'espoir ne consiste pas à nier l'existence des difficultés Mais à savoir qu'elles ne dureront pas toujours
Un léger vent disperse Les brumes matinales derrière l’horizon Alors qu’un ciel cotonneux Forme des fragments fragiles, Lambeaux de nuages Où se creuse un énorme cœur Traversé d’une faible lueur Sous mes yeux encore embués de sommeil Le jour lentement s'étire et s’éveille Et c’est alors que je pense à nous deux Un tressaillement parcoure tout mon être Mon cœur enveloppé d’une immense joie Réveille en moi le souvenir d’hier Le souvenir de nos tendres émois L’un de l’autre, éperdument épris
Ah ! Quels auraient été mes jours Sans ton amour Sans ton charme touchant Sans ces vibrations intérieures Ou le cœur palpite tremblant Comme ceux des jeunes amants ! Oh ! Prenons encore en ce jour naissant Le temps de se laisser surprendre Par la tendresse Par l’ivresse De nos coeurs assoiffés d’amour Goûtons en les douceurs d’aujourd’hui Au seuil de l’automne de nos vies
Au Jardin de mon Coeur 
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